Entant que runneuse, j'essaie toujours de trouver un bon équilibre entre la famille, le travail, la course et le fun. Dans mes articles vous trouverez toujours le test d'un produit et/ou des conseils pour la course, le tout entremêlé avec mes expériences du quotidien. Je vous invite donc à découvrir ma dernière aventure. Bonne lecture !

Monday, October 24, 2016

La New Balance Pace Vazee cour vite, mais pas moi... !

Il y a toujours les bons jours et les mauvais jours. Je suppose que je commençais à m’ennuyer un peu et je voulais un nouveau défi. Ces dernières semaines mes entraînements étaient loin d’être focalisés sur un semi-marathon. Mais comment dire non à un dossard pour le Semi de Vincennes qui autrement aurait fini dans la poubelle ? En plus, ça serait l’occasion parfaite pour tester ma nouvelle acquisition : une paire de New Balance Pace Vazee !

Oui, maintenant je me suis décidée à courir pour le plaisir. Seulement, comme tout ancien coureur compétitif, je garde toujours un côté ambitieux. Mes dernières courses s’étaient plutôt bien passées, je me suis bien amusée et les sensations étaient bonnes. En plus, les chronos n’étaient pas mauvais étant donnée ma préparation (pas plus de 30km par semaine).

J’avais déjà fait quelques séances avec la Pace Vazee et j’'étais agréablement surprise par son dynamisme. Ça faisait un moment que je n'avais pas eu l'occasion de tester un produit si réactif (à part la Brooks Pure Cadence). En l'enfilant j'ai eu l'impression qu'elle était trop raide, mais en courant elle était très agréable. Une chaussure dans laquelle je ne m’enfonce pas, j’étais ravie !

La semelle intermédiaire REVlite, aux 6 mm de drop, est légère et offre un bon retour d’énergie. Elle est aussi ferme, ce qui apporte de la stabilité à chaque foulée, même sur les pavés. L’avant pied est spacieux sans être trop large et laisse de la place aux orteils pour s’étaler. Le mesh sans coutures est respirant et très confortable. Quant à l’accroche, rien à dire, elle ne dérape pas dans les virages quand le sol est mouillé. En plus, la chaussure est très légère ; 222.5 g pour les femmes, 269 g pour les hommes. 

Après une semaine de test, j’avais déjà hâte de tester la Vazee sur une course. Sauf qu’un semi n’était peut-être pas le meilleur choix…

Je suis allée au village de Vincennes un jour avant pour changer le nom sur le dossard, sinon je me serais appelé Arnaud. Ça ne m’aurait pas dérangé plus que ça, mais c’est que je n’étais pas sûre de réussir à faire le chrono tant souhaité par Arnaud (moins de 1h30).

Photo par Deville Photography
Dans le sas de départ, je me suis retrouvée avec Stef et un client de Boutique Marathon qui est devenu son copain. Nous sommes partis à trois en papotant. Mais quelque chose clochait, je n’arrivais pas à retrouver mon allure de prédilection. C’est seulement au 6ème km que j’ai pu accélérer à 4’25/km. Cependant, mon corps m’a trahi, je n’étais pas consistante comme d’habitude. Mes muscles étaient fatigués. J’ai eu le dossard dernière minute, je n’avais pas préparé la course, je n’avais pas le repos qu’il me fallait et le vin n’avait pas manqué au rendez-vous (j’aurais été plus sage sinon) !

Mes jambes devenaient de plus en plus lourdes à chaque kilomètre parcouru et je ne ressentais plus de bonnes sensations avec mes Vazee. J’ai laissé Stef partir au 9ème km ; ce n’était pas la peine, il se sentait bien et j’allais juste le retenir ! Son copain, que j’avais laissé derrière au 6ème est revenu à ma hauteur. On a couru ensemble seulement pendant 2 km, j’arrivais toujours à parler sans problème, mais je me sentais lourde. Il était gentil, mais sa présence (avec sa montre qui n’arrêtait pas de biper) me gênait plus qu’autre chose. Ce n’était pas la journée pour avoir un meneur d’allure, j’étais si irrégulière que j’ai passé mon temps à doubler et à me faire doubler tout au long de la course. Au 14ème km j’ai commencé à avaler un gel Apurna en espérant retrouver un peu la pêche. Pendant au moins 3 minutes, mon corps a encore ralenti, le temps de boire de l’eau au ravito et d’assimiler le gel. Le gel a fait son effet, mais je n’arrivais pas à accélérer plus que ça. Et puis je commençais à avoir mal à la jambe droite, surtout au genou. Non, pas le genou ! J’avais remarqué le début d’une tendinite il y a quelques mois (dû sûrement au fait d’augmenter mon kilométrage trop rapidement), et je croyais que c’était parti, mais non… 

Photo par Gui Fav
Photo par Photos Gui Fav
J’ai franchi la ligne d’arrivée en 1h35’50, mon pire chrono sur semi. J’étais un peu déçue, surtout parce que je n’ai pas pris du plaisir dans cette course. Et puis la réalité m’a frappé, j’avais couru 21 kms, pas 10 ou 15. En plus, c’était la première fois depuis le semi de Paris en 2015 ! J’avais trop sollicité à mon corps et j’allais le payer. Et en effet, juste quelques heures après, mon genou me faisait très mal, on aurait dit une petite vielle en sortant du métro.

J’ai fait le rituel de « RICE (Rest, Ice, Compression and Elevation) » avec un peu de baume de tigre. J’espère être de retour sur la route très vite. Tiens, je me sens déjà beaucoup mieux aujourd’hui ! Mais ne vous n’inquiétez pas, je vais rester sage. Entretemps, mes Vazee vont devoir attendre dans le placard…

Je vous attends chez Boutique Marathon, où vous trouverez la nouvelle New Balance Pace Vazee et plus ! 



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Monday, October 10, 2016

La montre Polar M600 en action !

«Faites ce que je dis et non pas ce que je fais» ...
J'avais cette phrase dans la tête au départ de Paris Versailles, Polar M600 au poignet. Je venais tout juste de la configurer la veille et j’étais prête à la tester. Tester du nouveau matériel pendant une course a toujours été ma bête noire… Mais ce n’est pas très grave, je me suis dit que je n’étais pas là pour faire un super chrono, sinon pour me faire plaisir !

La M600 a vraiment pris le marché par surprise. Notamment, avec l’intégration du système d'exploitation Android Wear et, ENFIN, sa propre technologie OHR (capteur optique de fréquence cardiaque au poignet) avec 6 LEDS. La M600 n’est pas très fine ni très légère (63g), d’ailleurs il n’y a pas beaucoup de différence par rapport à la V800 au niveau look, mais elle n’est pas désagréable à porter. Dans le packaging avec la montre on trouve le câble de chargement (au port magnétique) et un guide de démarrage rapide (pas si rapide que ça d’ailleurs). Tout d’abord, il faut télécharger l’application Android Wear ainsi que Polar Flow sur le téléphone. Il faut attendre que la montre se synchronise avec le téléphone. Je n’ai pas réussi du premier coup, mais je pense que c’était juste parce que je n’ai pas l’habitude de bien lire les manuels d’utilisation… !

Revenons sur la course…

J’essaie de ne pas trop regarder ma montre en course, mais là j’étais un peu obligée. La première chose que j’ai remarqué c’était l’affichage couleur (240 x 240 pixels) ; il était très clair et joli (ben joli c’est le moins important mais faut le dire) ! Il y avait déjà tout ce qu’il me fallait sur le même écran (cardio, allure, distance, chrono) et 2 écrans de plus (à personnaliser sur Polar Flow). Par contre, la montre devenait trop sombre quand j'ai baissé mon poignet, et ce n’était pas toujours évident de l’allumer (il faut tourner le poignet vers soi). J’ai retrouvé plus tard comment activer le rétroéclairage en permanence. Pas besoin sur les sorties nocturnes, là on voit très bien l’écran sans le rétroéclairage. C’est marrant, normalement on a besoin du rétroéclairage la nuit et pas le jour !

Sinon, la course s’est très bien déroulée. J’ai vu des têtes connues (merci Mickaël de ne pas m'avoir laissé partir comme une malade !) et j’ai papoté pendant les 6 premiers kilomètres. A l’arrivée je me sentais plutôt fraîche, j’étais ravie ! Au moment d’arrêter le chrono, il fallait glisser à droite (ah oui, je vous avais pas dit ? l’écran est tactile !), puis appuyer sur pause, et puis appuyer 3 secondes pour l’arrêter complètement (trop à faire pour arrêter la montre) ! Ce serait tout de même mieux de pouvoir mettre la séance en pause simplement en glissant à gauche. L’option d’éliminer ses 3 secondes d’attente pour les plus impatients (oui, comme moi) serai un plus, c’est juste mon avis… !

J’ai essayé de synchroniser ma course avec mon téléphone sur l’application Polar Flow (par Bluetooth® 4.2) en vain. Il paraît que je n’étais pas la seule, mon collègue Stef avait rencontré le même problème. Le lendemain, comme par magie, la montre a enfin synchronisé toutes mes données. Par contre, le même souci s’est reproduit plusieurs fois de suite, j’ai dû réessayer la synchronisation ou carrément redémarrer la montre pour que ça fonctionne.

Quand on ouvre l’application Polar Flow sur le téléphone, on y retrouve moins de détails que sur l’ordi. Cependant, ça suffit pour analyser les données générales d’une séance. Sur cette course, j’ai remarqué que le cardio au poignet n’a jamais perdu le signal, et il me semblait assez précis (de toute façon on n'a jamais connu un cardio 100% précis). Par contre, il paraît que le GPS a un peu bugué, et pourtant la montre fonctionne avec le système GLONASS.



Maintenant faisons le bilan :

 

Je commençais à m’y faire à cette montre. Malgré le fait que ça bouffait la batterie de mon téléphone assez vite (la faute au Bluetooth et à la connexion Wi-Fi 802.11b/g/n), c’était sympa de revenir un peu sur Polar, ma montre de prédilection étant la V800.

La M600 est fournie avec toutes les fonctions de Smart Coaching (sauf le Test orthostatique) et de suivi de l’activité. Elle ne compte pas avec la fonction « retour au point de départ », mais elle a Google Maps (et plein d’applis de fournisseurs tiers téléchargeables via Google Play).
En plus, c’est cool de voir mes messages, appels, mails, et même les WhatsApps apparaître sur l’écran. Le plus beau c’est qu’on peut envoyer des messages directement par la montre à travers la reconnaissance vocale, chose qui n’est pas possible chez la concurrence. On peut aussi passer des appels, mais pour répondre il faut le téléphone ou un casque Bluetooth. Et finalement, cerise sur le gâteau, on peut stocker de la musique via Bluetooth et la contrôler directement sur la montre. La M600 a 4GO de mémoire interne et 512 MO de RAM. Mais avec les applis installées il vous restera à peu près 2GO de mémoire pour la musique.


Tout cela est bien génial pour ceux qui adorent être connecté 24h/24h. Par contre, je trouve que ce modèle est plutôt éloigné du concept d'une vraie montre multi-sport comme on a connu chez Polar. On peut dire que la M600 est plutôt un gadget pour le running.

Pourquoi ?
  • Elle est complètement étanche (plongée jusqu'à 10 m, IPX8), mais elle n’affiche aucun indicateur de natation.
  • Pas compatible avec les capteurs vélo.
  • Pas de stop watch (utile surtout pour les coachs). 
  • Pas de verrouillage des touches.
  • Pas d’alertes sonores. Par contre elle vibre bien, et tout le temps, des fois juste parce que la fréquence cardiaque a bougé d’un cran (toujours dans la zone cible) sur les séances programmées sur Polar Flow. Ceci dit, il y a toujours un délai important pour capter les changements brusques de fréquence cardiaque; il faut apprendre à les anticiper.
  • Pas d’importation d'itinéraires.
  • Pas de bouton lap manuel (vraiment dommage pour les personnes comme moi qui préfèrent les laps pour les entraînements de fractionnée).
  • Aucune donnée n’est affichée en mode pause (même pas la fréquence cardiaque).
  • Son autonomie (2 jours/8h d'entraînement avec portable Android, 1 jour/8h d'entraînement avec portable iPhone) est correcte vu toutes les fonctionnalités mais j’ai quand même l’impression de la charger constamment, à côte de mon téléphone bien évidement ! 
  • Les séances sont programmables qu'avec Polar Flow sur l'ordinateur (même les intervals simples).
  • L'historique d'activités sur la montre se limite à une seule journée; pour voir le reste il faut ouvrir Polar Flow sur le téléphone ou sur l'ordi.
  • Sans le téléphone connecté via Bluetooth sur soi en permanence, elle perd pas mal d’intérêt. 

 

Conclusion : 

 

En résumé, je ne pense pas que la M600 deviendra ma nouvelle montre de prédilection. Mais elle va me manquer tout de même, hélas c’est une montre test. Ce qui m’a plu le plus, était l’affichage en couleur, les fonds d’écrans interchangeables, et le fait d’avoir Google Maps sur la montre (avec mon sens de l’orientation ça pourrait être utile un jour) ! Après on a aussi toujours les avantages de pouvoir télécharger des programmes d’entraînement pour préparer des courses et d’analyser le cardio d’une façon très complète comme ça a toujours été le cas chez Polar. Je serai heureuse de conseiller la M600 à tous mes clients qui, je sais, seront ravis de découvrir «une montre de sport connectée pour les sportifs les plus connectés» !

Venez nous voir chez Boutique Marathon pour connaître la Polar M600 en vraie ! Sinon, rendez-vous sur notre boutique en ligne.