Entant que runneuse, j'essaie toujours de trouver un bon équilibre entre la famille, le travail, la course et le fun. Dans mes articles vous trouverez toujours le test d'un produit et/ou des conseils pour la course, le tout entremêlé avec mes expériences du quotidien. Je vous invite donc à découvrir ma dernière aventure. Bonne lecture !

Tuesday, May 12, 2015

10 km du Handicap International : Il n'y a pas que les chronos dans la course à pied

Tu ne sais pas de quoi tu es capable tant que tu n'essaies pas...Aujourd'hui j'ai appris que le meilleur moment pour se mettre à l'épreuve c'est quand on ne se sent pas capable (hormis les risques de vie bien évidemment !).

Après une semaine avec des constantes nausées, maux de ventre et fatigue générale, je n'étais pas sûre de pouvoir tenir un 10 km... Je n'avais pas de contradiction de la part du médecin (et non je ne suis pas enceinte!) j'ai donc décidé de faire la course malgré tout.

Quand mon réveil à sonné à 7h je n'étais pas sûre de vouloir sortir du lit. Puis j'ai regardé dehors, il faisait beau et ça m'a donné du courage. J'ai pris un bout de biocake pour la route et je suis partie tranquillement en avance pour les 10kms du Handicap International. 

Arrivée sur le village l'ambiance m'a mise de bonne humeur. Petit à petit mes collègues sont arrivés sur place. Je n'étais pas la seule à avoir des soucis; Carlota avait une sorte de tendinite aux ischios et Stef avait une tendinite qui revenait au genou. Ce jour là il y avait aussi Cédric, Fred, Fx, Thomas et Chris. Ce dernier était là en tant que supporteur parce que lui aussi est victime d'une tendinite au genou ! Il parait que c'est la saison des tendinites... Mél de son côté faisait le job de bénévole, elle était partout !

Mel fait l'échauffement collectif

Super ambiance !

J'avais de plus en plus envie de prendre le départ (surtout pour en finir avec la course)! J'ai fait mon échauffement toute seule. Carlota a décidé d'écouter son corps et de ne pas courir, elle est partie faire du bénévolat aussi. J'avais envie de faire pareil mais je savais que j'étais capable de courir. Je me suis dit qu'il fallait que je cours pour la bonne cause plutôt que de penser à mon chrono. Mon échauffement a été pénible... A chaque accélération je me sentais essoufflée. Voici une belle photo de ma mine soucieuse. Merci à Photos Gui Fav pour avoir capturé ce moment !


Sur la ligne de départ j'ai retrouvé mes collègues, ça me confortait. J'étais tellement distraite que le coup de feu de départ m'a prise par surprise. J'ai pris Stef comme meneur d'allure, la course est toujours plus plaisante avec de la compagnie ! On a fait le premier km en 4'06, c'était pas mal comme allure mais est ce que j'allais tenir ? J'avais tellement peur de ne pas avoir pas été prudente que j'ai un peu ralenti sur le deuxième km. A chaque montée je perdais le souffle mais bizarrement mes muscles se sentaient en forme... Avoir Stef à mes côtés m'a beaucoup aidé pour rester sur une allure moyenne de 4'10. J'ai décidé de me concentrer sur les filles devant, kilomètre par kilomètre. "Allez on y va sur la prochaine" je disais à Stef lorsque je doublais une fille. J'essaie toujours de doubler avec autorité mais d'encourager les autres coureurs en même temps et de rester humble quand quelqu'un me double. 

On avançait et les premiers 6kms n'étaient pas si mal que ça. Le 7ème c'est toujours le plus dur par contre. Je commençait a fatiguer plus sur les montées et je sentais mon corps s'endormir. Je pensais à une de mes phrases préférées que j'ai appris d'un vieux ami de l'Oregon: "plus vite tu cours, plus vite c'est fini." Et puis j'ai pensé aussi aux athlètes handicapés qui participaient à la course et je les encourageais en passant. C'est ça l'esprit de la course à pied, il y a pas que les chronos hein ! 

Quand j'ai vu la ligne d'arrivée sur l'horizon mon cerveau disait "vas y accélère" mais mon corps disait "j'en peu plus, je vais m’évanouir et ta tête va exploser si tu vas plus vite." C'était une sensation inconnue jusqu’à maintenant pour moi ! Stef était toujours à mes côtés et se plaignait de son genou depuis le 5ème kilomètre. "Vas y fonce c'est l'arrivée" je lui a dit. Il a fini en 41'53 avec sa tendinite et mon corps "flottant" juste derrière en 41'58 (6ème fille). J'étais vraiment étonnée de mon temps, et j'étais contente d'avoir fait le choix de prendre le départ.

La course à pied demande beaucoup du mental, et je pense que c'est surtout ça qui m'a sauvé ce jour là. C'est vrai qu'il faut écouter son corps, mais il y a des moments où on doit juste foncer et ne pas douter de soi même... on est plus capable qu'on le pense ! J'aurais plus de nouvelles de ma santé cette semaine après quelques tests. Entre temps je vais essayer de diminuer un peu la charge de mes entrainements. La prochaine course est déjà très proche, La Foulée Verte !

Je vous laisse sur une note positive avec quelques photos de ma team de choc. Bravo à tous ceux qui ont couru et à tous les bénévoles sur cette course magnifique !








2 comments:

  1. Bravo Ixel !!! Super chrono ! et réalisé sans pression ! Tu as un grooooos mental ! :)

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    1. Merci Sandrine!! On à tous des hauts et des bas ;) J'espère que la course à pied va bien pour toi :)

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