Entant que runneuse, j'essaie toujours de trouver un bon équilibre entre la famille, le travail, la course et le fun. Dans mes articles vous trouverez toujours le test d'un produit et/ou des conseils pour la course, le tout entremêlé avec mes expériences du quotidien. Je vous invite donc à découvrir ma dernière aventure. Bonne lecture !

Sunday, August 23, 2015

L’importance du maintien. Le soutien-gorge Odlo mis à l'épreuve !

Aujourd'hui je m’adresse à vous les filles ! À l'occasion du test produit Odlo, on va aussi parler d'un sujet assez négligé: le maintien de votre poitrine pendant la course.

 

  • Une étude menée par le Breast Health Research Group (groupe de recherche de santé du sein) à l'Université de Portsmouth en Angleterre a montré que la plupart des femmes ne portent pas un soutien-gorge adapté pour la course. Autour de 56 tailles de soutien-gorge (du AA au HH et tour de poitrine de 71 à 101cm) étaient compris. Parmi ces femmes (toutes inscrites pour un marathon), 90% portaient toujours un soutien-gorge mais 1/3 expérimentait des douleurs de poitrine [1].
  • Les seins ne comportent aucun muscle. Il est donc impossible de "muscler" les seins ou d’améliorer leur résistance. Une fois que les ligaments sont endommagées il n'y pas de point de retour [2].
  • Vos seins vont peser de trois à cinq fois plus pendant l'effort (selon l’intensité et les impacts). Vous faites un 90B ? Vos seins pèsent alors en moyenne 400 grammes chacun mais pendant la course le poids ressenti à chaque rebond sera de près d'un kilo ! [2].
  • Un soutien-gorge traditionnel ne réduit que de 40% des balancements pendant le sport. Un soutien-gorge de sport atténue le rebond de 70% à 75% en moyenne [2] [4].
  • Pendant l'effort, les oscillations et vibrations provoquent un relâchement des ligaments et l'affaissement progressif des seins [2].
  • Même les petits seins ne s'en tirent pas. À la longue, les fibres du tissu conjonctif sont endommagées [2].
  • Les oscillations vont de 40mm pour les petites poitrines à jusqu'à 20cm pour les plus "dotées" [2] [3].
Et voilà pourquoi le maintien (peu importe votre taille) est primordial mesdames ! 

Passons au test produit... 

 

Chez Boutique Marathon ma collègue Mélanie et moi avons respectivement testé le soutien-gorge Ultimate et Ultimate Zip de Odlo.

Modèle Ultimate High (sans zip)

L'avis de Mélanie :

"Mis à part l'agrafage un peu "difficile" (j'ai eu du mal à l'accrocher cette 3ème agrafe), j'ai vraiment apprécié le confort et le maintien de ce produit. Les bretelles molletonnées sont très agréables. La brassière s'oublie complètement (et zéro rougeur après ce footing).
Encore un excellent produit pour les sportives qui cherchent une brassière efficace !" 



Modèle Ultimate High (avec zip)

Mon avis: 

La première chose que j'ai remarqué c'est que ce modèle taille très grand. J’ai pris ma taille habituelle (mais je n’ai pas trouvé ça petit malgré mon changement de taille de poitrine avec la grossesse). Cependant, en l'essayant pendant un footing, je pense que j'aurais dû prendre une taille de bonnet en-dessous. Heureusement il a les bretelles ajustables et le dos croisé qui augmentent le maintien. Sinon, pour l'enfiler c'est beaucoup plus facile avec le zip devant, c'est comme enfiler une petite veste ! En plus, le bonnet est souple et sans armatures pour un maximum de confort.

J'ai essayé ce soutien-gorge pendant des footings et des séances de yoga. Je trouve qu'il évacue la sueur parfaitement et donne l’impression d’être toujours au sec. De plus, il n'y a aucun échauffement ni aucune irritation (même au niveau du zip). Le seul hic, c'était la taille parce que j'ai tout de même ressenti pas mal les rebonds pendant la course.






Indépendamment du bilan du produit, toutes les deux concluons que le soutien-gorge Ultimate (avec ou sans zip) est beaucoup plus adapté pour la pratique de la course à pied qu'un soutien-gorge traditionnel. De plus, le maintien et confort (et même le prix) se rapprochent beaucoup des modèles que l'on trouve chez Anita (marque Allemande leader en lingerie sportive). Or la marque Odlo pourrait faire plus d’efforts quant à la communication de leur gamme running, notamment les soutiens-gorge qui sont quand même des produits de très bonne qualité. C'est pourquoi nous voulons vivement conseiller les filles d'essayer la marque; vous verrez la différence !

Quoi que ce soit, n'hésitez pas à venir nous rendre visite chez Boutique Marathon où nous pourrons vous aider à trouver le soutien-gorge le plus adapté.

Sources :


[1]. Reynolds G., The Problem of Breast Pain in Women Who Exercise, The New York Times online. 1 Mai, 2013.http://well.blogs.nytimes.com/2013/05/01/the-problem-of-breast-pain-in-women-who-exercise/?src=recg&_r=0

[2]. Entrainement-sportif, Soutien-gorge de sport contre l'affaissement des seins. 2015. http://entrainement-sportif.fr/soutien-gorge-sport.htm

[3]. Cressend S. Pour une meilleure protection des seins des coureuses.Runners.fr, 2015. http://runners.fr/pour-une-meilleure-protection-des-seins-des-coureuses/

[4]. Arault E., ANITA Extrem Control 5527, hauts les seins ! 6 juin, 2014. Runners.fr. http://runners.fr/anita-extrem-control-5527-hauts-les-seins/

Friday, July 31, 2015

La Puma Ignite, pas si enflammée que ça…

Le lancement de la chaussure d’Usain Bolt, la Puma Ignite ("enflammer" en français), a été énorme. De vidéos dans les plus grandes villes du monde jusqu'à une grande inauguration à New York, Puma a littéralement enflammé les medias. Mais est-elle aussi dynamique qu'elle se présente ?

Je vous partage ma vidéo préférée (filmée dans ma ville natale) juste pour le fun :

IGNITE YOUR CITY | EPISODE 3 | #IGNITEMx


Toute ce brouhaha m’a donné envie de tester cette chaussure. Par coïncidence nous en avons reçu une paire de la part de Puma chez Boutique Marathon.

A première vue 

 

Quant à l’esthétique, la Puma Ignite est assez stylée, presque une chaussure ville. D’ailleurs Puma a toujours fait des chaussures qui plaisent beaucoup aux gens qui n’aiment pas le look « imposant » des autres marques running (surtout ceux qui ne pratiquent pas la course à pied régulièrement). J’ai eu le modèle en noir, une couleur plus fun aurait été mieux… mais bon la couleur n’est pas le plus important !

Premier essai 

 

Ils m’ont envoyé une demi pointure de plus parce que « ça taille grand. » Cependant, en enfilant la chaussure, j’ai toute de suite vu que c’était trop grand pour moi. En plus, l’empeigne m’a paru rigide en pliant le pied.

C'est parti pour le test...

Sortie de 12km au 4ème mois de grossesse !
Je ne vous cache pas que j’ai attendu plusieurs semaines pour me décider à finalement tester la Puma Ignite en courant. D’abord à cause de la grossesse et aussi parce que je n’ai pas eu des bonnes sensations en l’enfilant la première fois. Malgré mes à priori, je me suis dit qu’il fallait mieux la tester vraiment avant de la juger.

Eh bien, je ne sais pas si c’était à cause de mes préjugés ou le fait que la chaussure était trop grande, mais je n’étais pas très à l'aise. Je n’ai pas trouvé un déroulé du pied dynamique mais plutôt « freiné » par la semelle trop plate. De plus, l’amorti de la semelle en PU-Foam est ferme (comme je l’aime) mais pas assez tonique à mon goût.

Je me suis donc concentrée sur les points positifs pendant le reste de ma sortie. Par exemple, même avec son drop de 12 mm, la semelle reste fine et près du sol (je n’aime pas les grosses semelles qui favorisent les entorses). Le chausson (en AirMesh flexible) est très confortable et sans coutures, donc zéro frottements. La Puma Ignite est aussi très légère : 252g en 38 pour les femmes et 258 grammes en 42 pour les hommes. Finalement, on sent bien l’amorti du ForEverFoam du talon sur les descentes.

Après une semaine, j’ai décidé de donner une deuxième opportunité à ma Puma. Cette fois-ci après une légère pluie. Le sol n’était pas si mouillé, mais je sentais la semelle glisser un peu dans les montés sur la route quand même. J’ai accéléré plus vers la fin cette fois-ci pour la tester en vitesse. J’étais encore déçue; même en accélérant mes sensations ne changent pas… !

« La troisième est la bonne » ?

 

Ok, allons-y pour une troisième sortie. Cette fois-ci un peu plus longue (12 km) pour faire gonfler un peu le pied. J’étais un peu enrhumée donc je n’ai pas eu de très bonnes sensations en général. Cependant, je me suis rendue compte de ce qui me gêne vraiment chez la Puma Ignite. Sa semelle et chausson rigides ne favorisent pas l’attaque medio-pied. Parallèlement, pour courir sur les pointes quand on veut aller vite, la semelle ne guide pas du tout le pied vers l’avant. La demi pointure de plus me gênait moins lorsque mon pied avait gonflé mais ce n’était toujours pas très confortable. 

Conclusion 

 

Même si j’ai des commentaires positifs sur la Puma Ignite, je ne la trouve pas à la hauteur des qualités avancées par la marque. Personnellement, les éléments qui me font craquer pour une chaussure sont toujours le dynamisme et un déroulé naturel, éléments que je trouve inefficaces chez la Puma Ignite. Bref, cette chaussure n’est pas pour moi. Mais si vous êtes un(e) runner/runneuse de moins de 85 kg avec une foulée neutre, n’hésitez pas à la tester sur la route (par temps sec). Mais ne prenez pas une demie pointure au-dessus !

Wednesday, July 22, 2015

Courir ou ne pas courir, telle est la question. (Pendant la grossesse !)

« Nearly all the best things that came to me in life have been unexpected, unplanned by me. »

Carl Sandburg

I'm back ! Vous vous demandiez où j’étais partie ces deux derniers mois ? Non je n’étais pas blessée, non je n’étais pas en vacances….

Dans mon dernier article sur les 10 km du Handicap International, j'étais soucieuse à cause de mes mauvaises performances en compétition. Aujourd’hui je veux me rétracter d’une phrase que j’avais lancé avec toute ma conviction : « et non je ne suis pas enceinte! » Oui vous avez bien compris mes chers lecteurs, je vais être maman ! C’est prévu pour fin décembre ou début janvier. Cela veut bien dire que j’étais déjà à un mois de grossesse quand je l’ai appris. J’ai eu la nouvelle pendant une échographie du ventre où je m’attendais à trouver un kyste ou n’importe quelle autre chose sauf un petit haricot avec un cœur qui battait déjà à toute vitesse !

Cet événement inattendu a provoqué un mélange de sentiments: une joie immense mais aussi des sentiments mitigés. J'avais mon calendrier de courses planifié et je m'étais déjà inscrite à quelques-unes. Seulement, les nausées et la fatigue m’envahissaient de plus en plus. Et puis, pour couronner le tout, j'avais une contre-indication pour faire du sport (c.-à-d. la course à pied) à cause de petites complications. De toute façon, avec le bazar hormonal que je subissais, ce n’était pas trop difficile de laisser la course à pied de côté. Si vous avez le mal de transports (sur les longs voyages en voiture par exemple) vous comprendrez comment je me sentais la plupart de mes journées ! Maintenant ajoutez une « gueule de bois », des maux de dos et des vertiges occasionnels. Voilà mes trois premiers mois de grossesse !

En rentrant dans le 3ème trimestre, les nausées et la fatigue ont presque entièrement disparues. Mon appétit est revenu et j’ai retrouvé mon énergie. J’avais commencé à faire un peu de yoga chez moi ; on dit que les étirements et le travail de renforcement sont très bons pour préparer l’accouchement. Et je peux vous dire que le yoga est aussi très bon pour les coureurs ; ça permet d’être bien gainé et renforcé pour éviter les blessures !

Au bout de 3 semaines le yoga ne me suffisait pas. J’étais jalouse de voir les coureurs de plus en plus nombreux au mois de juin défiler sous ma fenêtre. La course à pied pendant la grossesse est visiblement un sujet controversé. La plupart des médecins et spécialistes semblent dire qu’il vaut mieux se contenter de faire uniquement de la marche ou de la natation pour le cardio. Cependant je sais qu’il y a des femmes qui courent (même en compétition) jusqu’aux derniers mois de grossesse et sans complications. Néanmoins, c’est sûr que pas toutes les femmes peuvent faire pareil et il ne faut surtout par courir si l’on a des complications ou des contre-indications pour faire du sport.

Depuis ma dernière échographie, on m’a confirmé que tout était à sa place et que le bébé allait très bien. De plus, mon mari, Damien, m’encourageait à continuer la course et m’a même accompagné pour ma sortie de reprise (bon plutôt le jogging de reprise). Cette première sortie après ces 2 mois de coupure était une expérience très particulière. J'ai commencé par une séance de 5km très tranquille. Je n'étais pas sûre à quelle allure partir ; je me sentais raide et pas très à l’aise. Et puis mon cardio montait très haut très rapidement, je croyais avoir complètement perdu la forme ! Plus tard, j’ai découvert grâce à un collègue et un article que le cardio augmente considérablement après les 3 premiers mois de grossesse et que les femmes enceintes sont souvent essoufflées…. quelle galère! En plus, j’avais des sensations bizarres au ventre ; évidement il y avait quelque chose qui n’était pas là auparavant et mon instinct maternel m’a dit de faire attention ! Quand j’ai vu que rien de particulier ne s’est produit après la première sortie j’étais rassurée. J’avais la sensation d’avoir plus d’énergie que jamais ; pour moi la course à pied n’est pas seulement une façon de rester en forme mais aussi une espèce de thérapie gratuite ! 
Sortie de reprise
J'ai augmenté la distance d’1 ou 2 km à chaque sortie. La mémoire musculaire a rapidement fait son effet et ma foulée devenait plus naturelle. Quand je me sentais plus à l’aise j'ai inclus quelques petites accélérations (10x30/30) entre 4:30 et 5:00/km (pas du tout mon rythme habituel mais ça suffisait pour monter mon cardio). Ce type de séance est idéal pour varier un peu les entraînements et améliorer la capacité cardiaque (c.a.d la VO2 max).

« [les] sorties à vitesse réduite vont renforcer votre cœur et vos poumons, améliorer votre circulation et l’efficacité métabolique de votre musculature »  
Scott Jurek - coureur d’ultra-fond américain de renommée mondiale. 

Après une semaine de reprise j’étais moins essoufflée, surtout sur les montées et même les escaliers au boulot ! De plus, mon cardio montait moins haut et je récupérais plus rapidement. Je me dis que c’est beaucoup mieux de continuer la course et le yoga plutôt que d’arrêter maintenant. L’état de santé et d’esprit que j’avais pendant ma vie de non-coureuse est lointain et flou dans ma mémoire mais je n’ai pas envie d’y revenir ! En plus, je suis sûre qu'en faisant du sport j'aurais une grossesse beaucoup plus agréable et je pourrai peut-être même réduire les effets négatifs tel que : les ligaments faibles, les maux de dos, jambes lourdes, les essoufflements, les vergetures... etc. Aïe je commence à paniquer un peu !

Je n’ai pas de courses programmées prochainement, mais vous trouverez toujours des tests produits et les conseils pour coureurs confirmés et débutants sur mon blog. Enfin, n’hésitez pas à faire suivre ce blog à vos copines coureuses enceintes si vous en avez ! Je donne des conseils et j'en suis preneuse aussi ;)

A suivre... 

Tuesday, May 12, 2015

10 km du Handicap International : Il n'y a pas que les chronos dans la course à pied

Tu ne sais pas de quoi tu es capable tant que tu n'essaies pas...Aujourd'hui j'ai appris que le meilleur moment pour se mettre à l'épreuve c'est quand on ne se sent pas capable (hormis les risques de vie bien évidemment !).

Après une semaine avec des constantes nausées, maux de ventre et fatigue générale, je n'étais pas sûre de pouvoir tenir un 10 km... Je n'avais pas de contradiction de la part du médecin (et non je ne suis pas enceinte!) j'ai donc décidé de faire la course malgré tout.

Quand mon réveil à sonné à 7h je n'étais pas sûre de vouloir sortir du lit. Puis j'ai regardé dehors, il faisait beau et ça m'a donné du courage. J'ai pris un bout de biocake pour la route et je suis partie tranquillement en avance pour les 10kms du Handicap International. 

Arrivée sur le village l'ambiance m'a mise de bonne humeur. Petit à petit mes collègues sont arrivés sur place. Je n'étais pas la seule à avoir des soucis; Carlota avait une sorte de tendinite aux ischios et Stef avait une tendinite qui revenait au genou. Ce jour là il y avait aussi Cédric, Fred, Fx, Thomas et Chris. Ce dernier était là en tant que supporteur parce que lui aussi est victime d'une tendinite au genou ! Il parait que c'est la saison des tendinites... Mél de son côté faisait le job de bénévole, elle était partout !

Mel fait l'échauffement collectif

Super ambiance !

J'avais de plus en plus envie de prendre le départ (surtout pour en finir avec la course)! J'ai fait mon échauffement toute seule. Carlota a décidé d'écouter son corps et de ne pas courir, elle est partie faire du bénévolat aussi. J'avais envie de faire pareil mais je savais que j'étais capable de courir. Je me suis dit qu'il fallait que je cours pour la bonne cause plutôt que de penser à mon chrono. Mon échauffement a été pénible... A chaque accélération je me sentais essoufflée. Voici une belle photo de ma mine soucieuse. Merci à Photos Gui Fav pour avoir capturé ce moment !


Sur la ligne de départ j'ai retrouvé mes collègues, ça me confortait. J'étais tellement distraite que le coup de feu de départ m'a prise par surprise. J'ai pris Stef comme meneur d'allure, la course est toujours plus plaisante avec de la compagnie ! On a fait le premier km en 4'06, c'était pas mal comme allure mais est ce que j'allais tenir ? J'avais tellement peur de ne pas avoir pas été prudente que j'ai un peu ralenti sur le deuxième km. A chaque montée je perdais le souffle mais bizarrement mes muscles se sentaient en forme... Avoir Stef à mes côtés m'a beaucoup aidé pour rester sur une allure moyenne de 4'10. J'ai décidé de me concentrer sur les filles devant, kilomètre par kilomètre. "Allez on y va sur la prochaine" je disais à Stef lorsque je doublais une fille. J'essaie toujours de doubler avec autorité mais d'encourager les autres coureurs en même temps et de rester humble quand quelqu'un me double. 

On avançait et les premiers 6kms n'étaient pas si mal que ça. Le 7ème c'est toujours le plus dur par contre. Je commençait a fatiguer plus sur les montées et je sentais mon corps s'endormir. Je pensais à une de mes phrases préférées que j'ai appris d'un vieux ami de l'Oregon: "plus vite tu cours, plus vite c'est fini." Et puis j'ai pensé aussi aux athlètes handicapés qui participaient à la course et je les encourageais en passant. C'est ça l'esprit de la course à pied, il y a pas que les chronos hein ! 

Quand j'ai vu la ligne d'arrivée sur l'horizon mon cerveau disait "vas y accélère" mais mon corps disait "j'en peu plus, je vais m’évanouir et ta tête va exploser si tu vas plus vite." C'était une sensation inconnue jusqu’à maintenant pour moi ! Stef était toujours à mes côtés et se plaignait de son genou depuis le 5ème kilomètre. "Vas y fonce c'est l'arrivée" je lui a dit. Il a fini en 41'53 avec sa tendinite et mon corps "flottant" juste derrière en 41'58 (6ème fille). J'étais vraiment étonnée de mon temps, et j'étais contente d'avoir fait le choix de prendre le départ.

La course à pied demande beaucoup du mental, et je pense que c'est surtout ça qui m'a sauvé ce jour là. C'est vrai qu'il faut écouter son corps, mais il y a des moments où on doit juste foncer et ne pas douter de soi même... on est plus capable qu'on le pense ! J'aurais plus de nouvelles de ma santé cette semaine après quelques tests. Entre temps je vais essayer de diminuer un peu la charge de mes entrainements. La prochaine course est déjà très proche, La Foulée Verte !

Je vous laisse sur une note positive avec quelques photos de ma team de choc. Bravo à tous ceux qui ont couru et à tous les bénévoles sur cette course magnifique !








Tuesday, May 5, 2015

TomTom vs Garmin en mode running !

TomTom, la marque néerlandaise de systèmes de navigation, ne cesse pas d’évoluer. Maintenant c'est
une des seules marques à proposer des montres avec la technologie LED qui prend le cardio au poignet.

Beaucoup de monde se pose des questions par rapport à la fiabilité et la précision de ce système. Mais, saviez-vous que cette technologie est à la base utilisée dans le domaine médical pour détecter la fréquence cardiaque des patients ? Cependant quelques uns diront, "oui mais ce n'est pas pareil, quand on court on bouge, on transpire !"

Je voulais donc tester la fiabilité de la TomTom Runner Cardio par rapport à une montre avec ceinture. On se dit" la ceinture est plus près du cœur, elle doit être plus précise" Donc me voilà sur mon footing de décrassage avec la TomTom Runner Cardio au poignet gauche et la Garmin 620 au poignet droit.

Voyons les résultats :

 Garmin Connect


TomTom My Sports 


Étonnamment, les courbes de Garmin et TomTom sont quasiment identiques ! Seul hic, TomTom prend un peu plus de temps que la ceinture à capter la vraie fréquence cardiaque au début. Au démarrage de la séance, la TomTom marquait 58bpm alors que la Garmin avait déjà atteint les 114bpm, quelques secondes après la TomTom était à niveau identique. Je vérifiais la fréquence souvent pendant ma sortie et les deux montres étaient égales ou avec seulement un écart d'un ou 2 bpm.

Quant au reste des données, voici la comparaison :

Garmin Connect


 TomTom My Sports


J'ai constaté que Garmin à tendance à surestimer la distance parcourue ainsi que les calories dépensées (sur mon test avec l'Epson SF-810 c'était le cas). Quant à l'altitude, la TomTom calcule uniquement l'altitude moyenne, Garmin donne plus de détails. D'ailleurs, Garmin Connect possède une analyse plus complète de la séance ainsi que plus d'options pour la planification d'entrainements.

Bon, mais comme je voulais me concentrer plus sur TomTom pour cet article, voici mon bilan complet de la Runner Cardio :

Points forts :

  • Comme déjà mentionné, le cardio est très précis. En plus, elle ne perd pas le signal très facilement (à moins que vous l'ayez mal positionnée).
  • Elle est très ergonomique et agréable à porter.
  • Le GPS capte encore plus vite qu'auparavant ! Avec le QuickGPS les signaux d'au moins 4 satellites sont obtenus pour définir votre position. Le signal est capté en 2 secondes. 
  • Les cartes TomTom sont régulièrement actualisées pour le QuickGPS , il suffit de connecter la montre à l'ordinateur pour télécharger la dernière mise à jour.
  • Le bouton gauche met en pause la séance rapidement. Pour éviter d’arrêter la séance par accident l'option "lock" met un délai supplémentaire sur la pause.
  • Des messages concernant la récupération au niveau cardio s'affichent pendant l'entrainement pour vous indiquer si votre fréquence cardiaque a assez baissé pour enchainer le prochain fractionné.
  • Le Bluetooth Smart permet de synchroniser les données sur le téléphone avec l'application My Sports qui est compatible avec tous les smartphones de nouvelle génération (systèmes Android et iOS 6.0 ou ultérieur). 
  • Il est possible de programmer des séances par rapport à une allure ou une vitesse minimale et maximale ou bien pour respecter une certaine zone de travail en cardio. Cela se fait directement sur la montre.
  • Grâce à accéléromètre, il est possible de faire des entrainements à l’intérieur en mode "tapis."

Points faibles :

  • Impossible de démarrer la montre avant de capter le GPS. Heureusement que celui-ci se capte très vite !
  • Je ne trouve pas pratique le défilage des écrans de données. Et puis, j'aurais aimé avoir la possibilité de défiler de façon circulaire, c'est à dire de ne pas avoir besoin de refaire toute la liste pour retomber au premier écran. De plus, quand on est en plein effort c'est difficile d’apercevoir les numéros minuscules du haut !   
  • Pas de possibilité d'effacer une séance, laquelle s'enregistre automatiquement dans la montre après avoir appuyé sur le bouton gauche.
  • Lors de l’arrêt de la séance, la montre passe directement en mode heure. Ça aurait été sympa d'avoir un résumé de la séance !  
  • L'historique de la montre n'affiche pas énormément de détails sur la course.
  • On ne peut pas complètement bloquer le bouton de la montre, ça m'arrive d'appuyer dessus par accident. Ceci dit, elle n'est pas vraiment idéale pour porter au quotidien hors entrainement. 
  • Quant aux laps manuels, je trouve que le système touch screen n'est pas idéal. Il faut appuyer sur les 3 petit points à droite (facile à rater) mais on y appuie par accident très facilement, (il suffit que ça frôle contre les vêtements en courant).
  • La plateforme TomTom MySports est très intuitive, mais ceux qui cherchent une analyse plus approfondie des séances seront déçus.
  • Sur la programmation d’intervalles, on ne peut pas le faire à la seconde près ni programmer des séances pyramidales. La plateforme MySports n'offre pas l'option de création d’intervalles.

En gros, la TomTom Runner Cardio est idéale pour les débutants qui cherchent une montre très facile d'utilisation avec un look assez stylé (bon ça dépend du goût !). Mais, à mon avis, vu la clientèle cible de TomTom, ce serait sympa d'avoir d'autres sports/activités intégrés ou la possibilité de les ajouter (cross fitness, gym ou yoga par exemple).

En tout cas, même si elle n'est pas très pointue, la TomTom Runner Cardio a ce qu’il faut pour  préparer des courses sur route. Les 8h d'autonomie en mode GPS et cardio (et jusqu'à 10h en mode GPS) sont largement suffisantes pour préparer un marathon par exemple.

En attendant le prochain article, n'hésitez pas à écrire des commentaires pour poser des questions ou pour partager vos expériences avec TomTom !

Sunday, April 26, 2015

Strategie de course : 10 kms de Boulogne avec la team Boutique Marathon

C'était le jour des 10kms de Boulogne aujourd'hui; mon premier 10km depuis l'année dernière... 

Heureusement que je me suis réveillée tôt ce matin car je n'avais pas mis le bon réveil la veille !
Je faisait des allers-retours entre la cuisine et la salle de bains pour me préparer. J'ai fini mon Bio Cake Coco-Chocolat avec un thé, j'ai enfilé mes Brooks Pure Cadence et je suis partie comme une flèche pour prendre le train; bon au moins l'échauffement était fait !

J'ai rejoint mes collègues sur le village de la course. On avait décidé de s'inscrire ensemble pour former une équipe Boutique Marathon. C'est plus motivant quand les collègues sont là aussi ! Cette fois-ci j'étais accompagnée par Mélanie (alias Mel), assidue sportive et prof de gym; Charlotte (alias Carlota), toujours avec la pêche et partante pour tout ; et Stefan (alias Stef); l'anglais qui aime bien faire ses sorties pendant sa pause dej ! 

De mon côté je n'étais pas très rassurée par mes derniers entrainements et je me sentais lourde pendant notre petit échauffement; peut-être que le thé gourmand d'hier n'était pas une bonne idée après tout ! Mel connaissait bien le parcours et ça ne m'a pas du tout rassurée quand elle a évoqué une montée sur la fin de la course. En plus je me plaignais du mauvais temps; il était parti où le soleil ?? Décidément je n'avais pas la tête dans la course, il fallait juste profiter du moment. Charlotte, en revanche, ne se prenait pas la tête et rigolait comme d'habitude. Stef n'apparaissait pas et on se demandait s'il n'avait pas préféré rester au lit ! Mais j'étais sûre de le croiser pendant la course.

Avant de prendre le départ, je devais absolument faire des gammes, petit "rituel" que je ne manque jamais pour préparer mon corps physiquement et mentalement pour la course. Puis je me suis glissée juste devant la ligne de départ. J'avais perdu les filles de vue, j'ai deviné qu’elles ne voulaient pas être devant. C'est vrai qu’être entourée des grands mecs impatients sur le départ est toujours un peu intimidant... ! 

A 10h pile nous sommes tous partis, très vite comme d'habitude. J'ai démarrée ma TomTom Runner Cardio (test complet à suivre) que j'avais hâte de tester sur une course. Par contre, j'essayais de ne pas trop regarder la montre pour ne pas me mettre de la pression, j’analyserai ma course après. 

Tout allait bien jusqu'au 5ème km, j'avais doublé quelques filles et je me suis placée 3ème féminine. Autour du 3ème km, Stefan m'a tapé sur le dos, et puis salut ! il était parti devant sur la montée. Je ne le perdait pas de vue, il fallait que je m'accroche à quelqu’un car j'avais du mal à tenir une bonne allure. Je me battais pour la 3ème place mais j'ai dû redoubler la même fille plusieurs fois. Au ravitaillement, pas de gel ni d'autres produits énergétiques, sur 10km je trouve que ça ne sers pas à grande chose. J'ai quand même pris de l'eau. Sauf que, comme sur la plupart de mes courses, je me suis jetée l'eau dans la figure en courant (pas question de m’arrêter !) et j'ai bu que la moitié. J'étais trempée et en plus la fille venait de me redoubler, mince fallait pas que je lâche ! 

Au 7ème je me suis fait encore doublé par une fille sortie de nulle part. Elle a utilisé ma technique préférée en plus ! : doubler en accélérant comme une folle et puis revenir à l'allure de base. Elle a ralenti après avoir doublé Stefan, mais pas assez pour que je la rattrape hélas ! J'ai quand même continué à suivre Stefan et je l'ai enfin doublé autour du 8ème km. Il n'avait pas l'air essoufflé mais il avait ralenti, c'était sûrement la fatigue musculaire. Je l'ai encouragé et j'ai accéléré, ce qui n'a pas duré longtemps, j'avais du mal à avancer moi aussi !

Je ne cherche jamais à bien connaitre un parcours pour les courtes distances, mais sur cette course ça aurait été utile. Je ne voyais pas la ligne d'arrivée et je m'attendais toujours à une dernière montée. Sauf que, surprise, l'arrivée se trouvait juste après un virage !  J'ai enfin accéléré mais ça n'a pas suffi pour finir en dessous de 42' pile et 5ème féminine. Stefan est arrivé juste quelques secondes derrière.

On dirait les Power Rangers !
Bref, j'ai manqué un peu en stratégie sur ce parcours. En plus, c'était mon premier 10km après le semi de Paris, pas la même allure ! D'après la TomTom, j'ai pas trop poussé au niveau cardio (moyenne de 165 bpm alors que je peux monter jusqu’à 200). En gros, faut que je travaille la vitesse et la technique du finish un peu plus.

J'étais contente de rejoindre mes collègues après autour d'une bière et des croques madames. Oui je sais que je devrais peut être arrêter de boire, mais une (ou deux) bières pour la récupération ce pas si grave que ça ! 
Au fait, bravo à tous les organisateurs et bénévoles, tout était très bien organisé et bien animé. Définitivement une course à refaire ! Merci à Boutique Marathon pour les dossards. Prochaine course : 10 kms de Courir Ensemble par Handicap International ! 


Au top les filles !
  

Wednesday, April 22, 2015

Une semaine avec l’EPSON SF-810


Pour commencer le test de ce nouveau bijou d’Epson, j’ai voulu comparer sa performance avec une montre GPS plus «traditionnelle», c’est-à-dire avec une ceinture cardio. Ainsi, j’ai mis la Garmin 620 au poignet droit et l’Epson au poignet gauche. C’était un peu galère pour les démarrer en même temps, mais avec l’index de la main droite sur l’Epson et l’index de la main gauche sur la Garmin, j’étais partie pour mon footing !   

Voilà le bilan :


RUN SENSE 


 
GARMIN CONNECT



 Les résultats sont très proches, voire équivalents sur certains points ; notamment le cardio et l’allure moyenne. Quant au GPS, il y avait 0,02m d’écart entre les deux modèles, ce qui reste négligeable. Et puis, il semblerait que l’on brule plus de calories avec une Epson qu’avec une Garmin, bon point pour Epson !    
Après ce petit test comparatif, j’ai continué à tester l’Espon SF-810 pendant une semaine. Voici les points positifs et négatifs relevés durant mon expérience :
POURS :
La légèreté. Avec ses 58g on ne la sens presque pas.
Cardio au poignet. Pour ceux qui en ont marre de porter la ceinture cardio, particulièrement sur les longues distances, cette montre est une option.    

Son autonomie. Avec 20h d’autonomie en mode GPS et cardio (et jusqu’à 30h en mode GPS), elle bat tous ses concurrents les plus proches.  
 
Le « Smart Stride Sensor ». La montre mesure votre foulée et apprend votre technique individuel pour prendre le relai en cas de perte de du signal GPS. 


Mensuration de la foulée par le Smart Stride Sensor

CONTRES : 
Cardio aléatoire. Le cardio devient aléatoire si la montre n’est bien positionnée ou serrée correctement, chose qui n’est pas évident. La montre doit être située à tout moment au-dessus de l'os du poignet et assez serrée mais pas « trop ». Sur les footings ça allait mais sur les fractionnés je devais m’arrêter souvent pour la repositionner. Le probleme était peut être dû à la transpiration, ça reste à confirmer.  

Mensuration de la fréquence cardiaque pendant une séance de fractionnées

Pas très ergonomique ni intuitive.



  • La navigation fluide des menus requiert plusieurs jours de pratique. Il faut bien apprendre la fonction de chaque bouton parce que sinon on se retrouve complètement perdu. 
  • Il est impossible de lancer l’entrainement ou d’accéder au menu des paramètres d’activité avant de capter le GPS.
  • Lors du téléchargement des données sur Run Sense, la connexion bug souvent.    
  • Le chargeur est énorme, pas très pratique !
  • Je n’ai pas trouvé la plateforme Run Sense très intuitive non plus. Par exemple, pour trouver la carte il faut cliquer sur une option « carte » sur le tableau de bord qui n’est pas très visible. De plus, on ne trouve pas tous les outils d’analyse ou d’entrainement que l’on peut trouver sur d’autres plateforme.



Résumé hebdomadaire sur Run Sense

Compatibilité du logiciel. Le logiciel Run Sense est uniquement compatible avec le système d’exploitation Windows et Android 4.3 ou plus. Pas de chance pour les utilisateurs Apple !

En résumé, je donnerais à cette montre un 6 sur 10.  Si Epson continue à faire évoluer ses produits et sa plateforme, je serais peut-être une cliente potentielle. Cependant, au niveau rapport qualité-prix, elle n’est pas encore à la hauteur de montres comparables dans le marché (notamment la Garmin FR 620 et les modèles cardio chez TomTom).  Finalement,  cette montre est destinée aux coureurs assidus mais pas du tout adapté aux débutants qui cherchent l’ergonomie et la facilité d’emploi !