Entant que runneuse, j'essaie toujours de trouver un bon équilibre entre la famille, le travail, la course et le fun. Dans mes articles vous trouverez toujours le test d'un produit et/ou des conseils pour la course, le tout entremêlé avec mes expériences du quotidien. Je vous invite donc à découvrir ma dernière aventure. Bonne lecture !

Thursday, December 15, 2016

La Vomero 12 : le nouveau poids lourd chez Nike !

Après quelques semaines de test avec la Brooks Ravenna, je passe maintenant à la Nike Zoom Vomero 12 (aussi en avant-première) !

1ère sortie : Footing de 15 km route et chemin


Ça aurait pu mieux se passer… En fait, la veille j’avais eu le « bonheur » de porter des chaussures à talons, mais j’ai plus l’habitude (voilà les enjeux de bosser en baskets tous les jours)! Résultat, j’avais très mal aux pieds dès les premiers kilomètres. Je ne croyais pas pouvoir finir ma séance tellement j’avais mal ! J’avais sûrement une tête bizarre qui faisait penser aux gens « la course à pied à l’air d’être une torture » ! Mais finalement, au bout de 5 kms la douleur s’est atténuée (merci Vomero pour le massage de pieds !). Sinon, j’ai trouvé le chausson très agréable et l’amorti  souple et dynamique en même temps grâce à la technologie Zoom Air (des coussinets remplis d'air sous pression avec des fibres extensibles). 

2ème sortie : Des 30"/30" sur piste

Elle est bien flashy, j'adore !
Bon je sais que pour faire des 30"/30" je n’avais pas besoin d’une piste, mais c’était pour faire de la vitesse ! En plus, je voulais voir ce que ça donnait de courir sur un terrain diffèrent avec la Vomero. Il faisait encore nuit quand je suis arrivée mais il y avait déjà quelques accros à la course qui tournait en rond. Et puis de plus en plus du monde quand le soleil a commencé à pointer le bout de son nez. Cette fois-ci j’ai eu des meilleures sensations. Je ne garderai pas la Vomero pour faire de la piste bien évidement, mais je me suis rendue compte qu’elle était pas mal du tout pour aller vite. En plus, avec son mesh en orange fluo on la voit très bien à l’aube (très important pour la visibilité). 

Seul bémol, j’ai l’impression qu’elle taille un poil grande, donc mon pied n’est pas très bien maintenu sur l’avant (et je n’ai pas les pieds fins !). Le maintien du talon est parfait sinon ; ça ne glisse pas et je n’ai pas eu besoin faire d’ajustement au niveau du laçage. Je ne pense pas que prendre une demi-pointure plus petite soit une bonne idée. J’ai déjà fait ça une fois en croyant que la chaussure taillait grande et j’ai regretté au bout de 30 minutes quand mon pied avait gonflé (à deux doigts d’exploser la chaussure !). Donc mesdames et messieurs, lors de votre visite dans un magasin running, croyez votre conseiller quand il vous dit qu’il faut augmenter d’une pointure ! 

3ème sortie : Footing 15 km route et chemin


Je ne cache pas ma joie !
Il fallait que je l’essai encore une fois sur un footing long. Les chaussures à talons sont restées dans le placard ce week end ! Les sensations étaient plutôt bonnes, j’avais l’impression d’avoir une foulée légère. Ce modèle est toujours plus lourd que ceux que j’ai l’habitude de porter, mais on ne sent pas vraiment le poids aux pieds. Elle pèse 326 g en taille 44 chez l’homme et 269g en taille 39 chez la femme.

Le drop de 12 mm ne se fait pas sentir non plus. Avec une transition médio-avant pied fluide, j’avais l’impression de porter des chaussures avec un drop plus faible. Je ne me sentais pas obligée d’attaquer talon et le déroulé du pied était souple.

J’ai eu envie d’accélérer les derniers kilos pour finir ma séance en mode entrainement de seuil. Par contre, mon pied se baladait un peu sur l’avant en descente. Je pense que je garderai cette chaussure que pour les footings. 

Au magasin on m’a demandé comment je me suis sentie dans la chaussure. Mes collègues Stefan et Jayson (c'est lui qui a trouvé le titre de cet article!) voulaient surtout savoir quelles différences il y avait par rapport à la Vomero 11. Donc, parlons un peu plus des technologies : 

La semelle extérieure de la Vomero 12 est en YCO lite pour offrir un meilleur retour d’énergie et un meilleur grip. En plus, cette semelle extérieure est plus légère et plus durable que le duralon sur le modèle précédent. Elle a aussi pris 20 grammes par rapport à la Vomero 11 avec sa semelle intermédiaire composée de Cushlon SR02 + Lunarlon + Zoom Air sur l’avant et sur l’arrière. 


Le lancement de la Vomero 12 sera l’année prochaine, plus précisément le 5 janvier. Ça va, l’année prochaine n’est pas très loin !

Je ne suis pas sûre d’écrire un autre article avant 2017 donc je prends l’occasion pour vous souhaiter des bonnes fêtes ! On se voit l’année prochaine sur mon blog ou avant si vous nous rendez visite chez Boutique Marathon.

Mangez bien, buvez bien (ou pas) et surtout, courez bien pour brûler tout ça !!





Saturday, December 10, 2016

Test en avant-première de la Brooks Ravenna 8

J'ai eu la chance de tester la Brooks Ravenna 8 pour vous en avant-première grâce au Running Conseil et à Boutique Marathon. Juste pour donner une peu d'info général sur cette chaussure : elle est destinée a une utilisation route/chemin et elle appartient à la catégorie « support ». Son drop (différence entre le talon et l'avant) est de 10 mm.

J'étais la seule chanceuse à Boutique Marathon Bercy et ça a fait des jaloux (notamment Stefan) ! 



J’ai noté mes sensations au fur et à mesure pour être sûre de ne rien oublier.

1ère sortie : Footing sur route (8km)


Le confort d’accueil est bon. Cependant, en courant la chaussure glissait un peu au niveau du talon.
J’ai fait l’astuce de laçage du coureur (croiser un bout du lacet du premier œillet vers le haut opposé de la chaussure) et ça allait mieux.

Voici une vidéo de comment réaliser cette astuce (désolé c'est pas moi qui l'a faite, je vais m'en remettre je promets !) : 



Au bout de quelques kms j’ai commencé à avoir un peu mal sous le métatarse. En fait cette chaussure est plus amortissante que les modèles dont j’ai l’habitude (Brooks Pure Cadence, New Balance Pace Vazee, Nike Zoom Elite).

2ème sortie : Sous la pluie sur route (6km)


Quant à l’accroche, rien à dire. Je me suis sentie bien en sécurité. La stabilité sur la Ravenna est top. Par contre, toujours un peu mal aux pieds. Surtout car je l’avais portée toute la journée au boulot le jour d’avant. Au fait, c’est toujours mieux de faire la chaussure petit à petit avant de la porter sur une longue durée, donc ne faites pas comme moi ! 

3ème sortie : Footing longue en forêt (15km)


En tant que chaussure route et chemin, la Ravenna fait bien son boulot. Même sur les terrains instables, on ressent une bonne stabilité. J’ai fait une sortie de 1h40 en forêt et je me suis sentie plutôt à l'aise. Le transition de la foulée devient de plus en plus fluide avec l'usure.

4ème sortie : Séance piste (8km)


Je sais que cette chaussure n’est pas vraiment destinée pour les sorties de vitesse, mais je voulais quand même la tester sur une séance de 3 x 1000. Ce n’était pas une bonne idée…je les sentais lourdes aux pieds et je m’enfonçais beaucoup dans la chaussure. Une attaque avant du pied était presque impossible. D'ailleurs c’est la chose qui me gêne un peu sur la Ravenna. Les modèles dont j'ai l'habitude (mentionnés précédemment) ont un drop faible. Ça fait bizarre de revenir sur un drop de 10mm !


5ème sortie : Sortie longue en forêt (15km)


Les chemins étaient boueux et les routes mouillées, mais pas de soucis d’accroche avec la Ravenna. Moins mal sur l’avant du pied et bonnes sensations en général. Je commence à me faire à cette chaussure !

Conclusion :

J’ai noté mes sensations sur juste 5 séances mais je continue à faire mes footings longs avec la Ravenna. Je suis fan de sa stabilité. En plus, une fois la chaussure faite, on retrouve des très bonnes sensations au niveau du maintien et du déroulé de la foulée. Je conseillerais ce modèle à quelqu’un qui cherche une chaussure stable et amortissante.

Vous pourrez très prochainement retrouver la nouvelle Ravenna 8 ainsi que la gamme complète de Brooks chez Boutique Marathon. Vous serez sûr de trouver un modèle à votre pied ! 



Saturday, November 26, 2016

Mise à jour de la Polar M600. Me gusta !

Je reviens de ma sortie longue, encore sous la pluie. Je n’ai pas croisé beaucoup de coureurs sur mon parcours habituel. On a échangé des regards pour dire bonjour mais en même temps comme pour dire « Oui qu’est-ce qu’on est fous hein ? ».

Je n’ai pas de course particulière en vue, mais je teste quelques produits dont j’ai très envie de vous parler prochainement. J’essaye donc de garder la pêche au maximum. Par ailleurs, ma petite puce a fait ses premiers pas ! En un rien de temps elle sera en train de courir à mes côtés ! 

Aujourd’hui je veux revenir sur la montre Polar M600 qui a subi des actualisations depuis mon article du test. Depuis quelques jours la montre commençait à bouger ; ça me donnait des fréquences cardiaques pas possibles et le GPS ne captait pas très vite. Alors, quand ça arrive, la plupart des gens veulent directement faire appel au SAV. Ce qu’il faut savoir c’est que la montre a peut être juste besoin d’une mise à jour ! Si les problèmes persistent alors oui, il faudra mieux réaliser un SAV.

Avec la M600 (puisque c’est une montre hyper connectée !) il faut faire attention à réaliser les mises à jour de l’application Polar Flow sur le téléphone. Ces dernières sont indépendantes des mises à jour sur le logiciel Polar Flow de l’ordinateur.

Avec la version du logiciel (1.3 Android) nous avons les actualisations suivantes :

• Possibilité de bloquer le "rétro éclairage" permanent pendant l'exercice => Lancer l'exercice => tirez vers le bas l'écran => sélectionnez ON / OFF.

• Pourcentage de matière grasse/calories indiquées pendant et après l'exercice.

• Exercices / fractionnés : possibilité de lancer un exercice favori.

• Exercices / fractionnés : saut de phase actuelle possible.

• Améliorations sur le calcul de l'activité.

• Améliorations sur la synchronisation avec le téléphone.

• Et le meilleur pour la fin : la possibilité de faire des lap manuels avec le bouton central !




Vous trouverez la M600 chez Boutique Marathon, le cadeau de Noël parfait pour un coureur connecté !


Tuesday, November 15, 2016

Comment s’habiller (et se motiver) en hiver !

Aujourd’hui je n’écris pas pour vous raconter une histoire. Aujourd’hui je m’adresse à ceux qui sont assis sur leur canapé bien au chaud en espérant les motiver de se lever de là et d’aller courir (ou pas) !

Il fait près de 0°C dehors, c’est difficile de se motiver et en plus vous ne savez pas trop quoi mettre pour aller combattre le vent et le froid. Le mieux c’est de rester sous le plaid, non ? Bon, je peux vous dire que la météo semble bien plus méchante vue depuis la fenêtre. Une fois dehors ce n’est pas si mal que ça !

Alors comment je m’habille… ?? 

 

Tout d’abord, évitez le coton ! Le coton ne fera que retenir la transpiration, ce qui favorise les frottements et les frissons. Veillez à ce que vos vêtements soient en fibres synthétiques (polyester, polyamides, nylon, etc.).

Habillez-vous en couches...

 

La première couche indispensable est le maillot de corps ou «baselayer» pour le haut du corps. Même si plutôt fins, les maillots de corps vous apporteront une isolation thermique et une bonne évacuation de la transpiration. Vous trouverez plusieurs marques comme Odlo, Falke, X-Bionic, etc. Si vous voulez aller plus loin, vous pouvez en plus bénéficier d’une meilleure oxygénation musculaire, un meilleur maintien et une récupération plus rapide avec les vêtements de compression comme Skins, Compresport ou 2XU (pour donner quelques exemples). Faites attention à la gamme, souvent les marques proposent des maillots qui sont plus thermiques que d’autres. Pour mes sorties je porte un maillot de corps Odlo Originals ou un maillot X-Bionic Invent
si plutôt fins, les maillots de corps vous apporteront une isolation thermique et une bonne évacuation de la transpiration. Vous trouverez plusieurs marques comme

En deuxième couche vous pouvez porter un t-shirt manches longues souvent plus épais et moins près du corps. Vous trouverez des t-shirts avec une matière déperlante et coupe-vent sur l’avant pour protéger la poitrine. Ils existent aussi en version ½ zip (utile pour ceux qui ont vite chaud en courant), avec des passe-puces, ou avec capuche. Ici je porte un t-shirt manches longues à capuche chez Gore en deuxième couche et un bandeau Bondi Band.


En fonction de la température (et si vous êtes frileux/se ou pas) et de votre type séance, vous pouvez porter une troisième couche en plus. Dans cette catégorie on trouve les vestes et les gilets coupe-vent et déperlants ou imperméables. S’habiller en 3 couches est surtout pertinent pour courir par des températures vraiment froides (bien en dessous de 0°). Sinon, pour nous les parisiens, 2 couches sont normalement plus que suffisantes. Quoi que, la rumeur dit que nous aurons l’hiver le plus froid depuis des années (selon Stéfan), alors il faudra faire gaffe à bien se couvrir !

Pour cette séance j’ai porté un gilet Gore Windstopper (coupe-vent) et déperlant. Comme vous voyez, on peut aussi porter une 3ème couche en tant que 2ème.

 

Pour le bas...


Préférez porter un collant près du corps pour éviter les frissons et les frottements. Ils existent aussi en mode thermo (style polaire grattés à l’intérieur). Pour le bas, il est rare de s’habiller en couches, mais il existe des sur-pantalons pour mettre par-dessus le collant quand on court sur des terrains enneigés, notamment en trail. Sur la photo je porte un collant Li-Ning. Il n’est pas thermo, mais ça m’a largement suffit pour une température de 7°C.

Et les accessoires ? 

 

Protégez vos oreilles, vos mains et votre poitrine. Quand on court, on peut vite avoir chaud. Cependant, les mains et les oreilles se réchauffent moins facilement. C’est pour cela qu’on ne doit pas oublier les gants et un bandeau ou un bonnet. Il faut aussi protéger la gorge et la poitrine pour ne pas attraper froid. Un must à mon avis c’est le fameux cache cou, même les plus fins vous protégeront bien des intempéries tout en restant respirant. Vous trouverez des cache-cous sympas chez Raidlight et Buff.

Et quand il pleut ? 

 

Mettez une casquette ; elles ne sont pas faites que pour l’été ! Vous allez vraiment apprécier l’effet « parapluie » que les casquettes peuvent offrir, au revoir les gouttes d’eau en pleine figure ! La plupart des coureurs vont préférer une casquette plutôt que de mettre la capuche de la veste. En plus elles existent aussi en mode imperméable ; en Gore-tex® chez Gore par exemple. Dans mon cas, je porte une simple casquette Nike, ça m’a largement suffit pour ma sortie de 1h30 sous une pluie fine. Et puis n'oubliez pas la veste ou le gilet déperlante ou imperméable (une veste déperlante suffi largement pour une séance en ville).  Souvent la pluie est très démotivante, mais vous verrez que bien équipé (et sans trop de vent), courir sous la pluie peut être même agréable !

Allez, maintenant que vous savez comment vous habiller, vous allez profiter beaucoup plus de vos séances hivernales. Venez-vous équiper chez Boutique Marathon où vous trouverez tout ce qu’il faut !

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Monday, October 24, 2016

La New Balance Pace Vazee cour vite, mais pas moi... !

Il y a toujours les bons jours et les mauvais jours. Je suppose que je commençais à m’ennuyer un peu et je voulais un nouveau défi. Ces dernières semaines mes entraînements étaient loin d’être focalisés sur un semi-marathon. Mais comment dire non à un dossard pour le Semi de Vincennes qui autrement aurait fini dans la poubelle ? En plus, ça serait l’occasion parfaite pour tester ma nouvelle acquisition : une paire de New Balance Pace Vazee !

Oui, maintenant je me suis décidée à courir pour le plaisir. Seulement, comme tout ancien coureur compétitif, je garde toujours un côté ambitieux. Mes dernières courses s’étaient plutôt bien passées, je me suis bien amusée et les sensations étaient bonnes. En plus, les chronos n’étaient pas mauvais étant donnée ma préparation (pas plus de 30km par semaine).

J’avais déjà fait quelques séances avec la Pace Vazee et j’'étais agréablement surprise par son dynamisme. Ça faisait un moment que je n'avais pas eu l'occasion de tester un produit si réactif (à part la Brooks Pure Cadence). En l'enfilant j'ai eu l'impression qu'elle était trop raide, mais en courant elle était très agréable. Une chaussure dans laquelle je ne m’enfonce pas, j’étais ravie !

La semelle intermédiaire REVlite, aux 6 mm de drop, est légère et offre un bon retour d’énergie. Elle est aussi ferme, ce qui apporte de la stabilité à chaque foulée, même sur les pavés. L’avant pied est spacieux sans être trop large et laisse de la place aux orteils pour s’étaler. Le mesh sans coutures est respirant et très confortable. Quant à l’accroche, rien à dire, elle ne dérape pas dans les virages quand le sol est mouillé. En plus, la chaussure est très légère ; 222.5 g pour les femmes, 269 g pour les hommes. 

Après une semaine de test, j’avais déjà hâte de tester la Vazee sur une course. Sauf qu’un semi n’était peut-être pas le meilleur choix…

Je suis allée au village de Vincennes un jour avant pour changer le nom sur le dossard, sinon je me serais appelé Arnaud. Ça ne m’aurait pas dérangé plus que ça, mais c’est que je n’étais pas sûre de réussir à faire le chrono tant souhaité par Arnaud (moins de 1h30).

Photo par Deville Photography
Dans le sas de départ, je me suis retrouvée avec Stef et un client de Boutique Marathon qui est devenu son copain. Nous sommes partis à trois en papotant. Mais quelque chose clochait, je n’arrivais pas à retrouver mon allure de prédilection. C’est seulement au 6ème km que j’ai pu accélérer à 4’25/km. Cependant, mon corps m’a trahi, je n’étais pas consistante comme d’habitude. Mes muscles étaient fatigués. J’ai eu le dossard dernière minute, je n’avais pas préparé la course, je n’avais pas le repos qu’il me fallait et le vin n’avait pas manqué au rendez-vous (j’aurais été plus sage sinon) !

Mes jambes devenaient de plus en plus lourdes à chaque kilomètre parcouru et je ne ressentais plus de bonnes sensations avec mes Vazee. J’ai laissé Stef partir au 9ème km ; ce n’était pas la peine, il se sentait bien et j’allais juste le retenir ! Son copain, que j’avais laissé derrière au 6ème est revenu à ma hauteur. On a couru ensemble seulement pendant 2 km, j’arrivais toujours à parler sans problème, mais je me sentais lourde. Il était gentil, mais sa présence (avec sa montre qui n’arrêtait pas de biper) me gênait plus qu’autre chose. Ce n’était pas la journée pour avoir un meneur d’allure, j’étais si irrégulière que j’ai passé mon temps à doubler et à me faire doubler tout au long de la course. Au 14ème km j’ai commencé à avaler un gel Apurna en espérant retrouver un peu la pêche. Pendant au moins 3 minutes, mon corps a encore ralenti, le temps de boire de l’eau au ravito et d’assimiler le gel. Le gel a fait son effet, mais je n’arrivais pas à accélérer plus que ça. Et puis je commençais à avoir mal à la jambe droite, surtout au genou. Non, pas le genou ! J’avais remarqué le début d’une tendinite il y a quelques mois (dû sûrement au fait d’augmenter mon kilométrage trop rapidement), et je croyais que c’était parti, mais non… 

Photo par Gui Fav
Photo par Photos Gui Fav
J’ai franchi la ligne d’arrivée en 1h35’50, mon pire chrono sur semi. J’étais un peu déçue, surtout parce que je n’ai pas pris du plaisir dans cette course. Et puis la réalité m’a frappé, j’avais couru 21 kms, pas 10 ou 15. En plus, c’était la première fois depuis le semi de Paris en 2015 ! J’avais trop sollicité à mon corps et j’allais le payer. Et en effet, juste quelques heures après, mon genou me faisait très mal, on aurait dit une petite vielle en sortant du métro.

J’ai fait le rituel de « RICE (Rest, Ice, Compression and Elevation) » avec un peu de baume de tigre. J’espère être de retour sur la route très vite. Tiens, je me sens déjà beaucoup mieux aujourd’hui ! Mais ne vous n’inquiétez pas, je vais rester sage. Entretemps, mes Vazee vont devoir attendre dans le placard…

Je vous attends chez Boutique Marathon, où vous trouverez la nouvelle New Balance Pace Vazee et plus ! 



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Monday, October 10, 2016

La montre Polar M600 en action !

«Faites ce que je dis et non pas ce que je fais» ...
J'avais cette phrase dans la tête au départ de Paris Versailles, Polar M600 au poignet. Je venais tout juste de la configurer la veille et j’étais prête à la tester. Tester du nouveau matériel pendant une course a toujours été ma bête noire… Mais ce n’est pas très grave, je me suis dit que je n’étais pas là pour faire un super chrono, sinon pour me faire plaisir !

La M600 a vraiment pris le marché par surprise. Notamment, avec l’intégration du système d'exploitation Android Wear et, ENFIN, sa propre technologie OHR (capteur optique de fréquence cardiaque au poignet) avec 6 LEDS. La M600 n’est pas très fine ni très légère (63g), d’ailleurs il n’y a pas beaucoup de différence par rapport à la V800 au niveau look, mais elle n’est pas désagréable à porter. Dans le packaging avec la montre on trouve le câble de chargement (au port magnétique) et un guide de démarrage rapide (pas si rapide que ça d’ailleurs). Tout d’abord, il faut télécharger l’application Android Wear ainsi que Polar Flow sur le téléphone. Il faut attendre que la montre se synchronise avec le téléphone. Je n’ai pas réussi du premier coup, mais je pense que c’était juste parce que je n’ai pas l’habitude de bien lire les manuels d’utilisation… !

Revenons sur la course…

J’essaie de ne pas trop regarder ma montre en course, mais là j’étais un peu obligée. La première chose que j’ai remarqué c’était l’affichage couleur (240 x 240 pixels) ; il était très clair et joli (ben joli c’est le moins important mais faut le dire) ! Il y avait déjà tout ce qu’il me fallait sur le même écran (cardio, allure, distance, chrono) et 2 écrans de plus (à personnaliser sur Polar Flow). Par contre, la montre devenait trop sombre quand j'ai baissé mon poignet, et ce n’était pas toujours évident de l’allumer (il faut tourner le poignet vers soi). J’ai retrouvé plus tard comment activer le rétroéclairage en permanence. Pas besoin sur les sorties nocturnes, là on voit très bien l’écran sans le rétroéclairage. C’est marrant, normalement on a besoin du rétroéclairage la nuit et pas le jour !

Sinon, la course s’est très bien déroulée. J’ai vu des têtes connues (merci Mickaël de ne pas m'avoir laissé partir comme une malade !) et j’ai papoté pendant les 6 premiers kilomètres. A l’arrivée je me sentais plutôt fraîche, j’étais ravie ! Au moment d’arrêter le chrono, il fallait glisser à droite (ah oui, je vous avais pas dit ? l’écran est tactile !), puis appuyer sur pause, et puis appuyer 3 secondes pour l’arrêter complètement (trop à faire pour arrêter la montre) ! Ce serait tout de même mieux de pouvoir mettre la séance en pause simplement en glissant à gauche. L’option d’éliminer ses 3 secondes d’attente pour les plus impatients (oui, comme moi) serai un plus, c’est juste mon avis… !

J’ai essayé de synchroniser ma course avec mon téléphone sur l’application Polar Flow (par Bluetooth® 4.2) en vain. Il paraît que je n’étais pas la seule, mon collègue Stef avait rencontré le même problème. Le lendemain, comme par magie, la montre a enfin synchronisé toutes mes données. Par contre, le même souci s’est reproduit plusieurs fois de suite, j’ai dû réessayer la synchronisation ou carrément redémarrer la montre pour que ça fonctionne.

Quand on ouvre l’application Polar Flow sur le téléphone, on y retrouve moins de détails que sur l’ordi. Cependant, ça suffit pour analyser les données générales d’une séance. Sur cette course, j’ai remarqué que le cardio au poignet n’a jamais perdu le signal, et il me semblait assez précis (de toute façon on n'a jamais connu un cardio 100% précis). Par contre, il paraît que le GPS a un peu bugué, et pourtant la montre fonctionne avec le système GLONASS.



Maintenant faisons le bilan :

 

Je commençais à m’y faire à cette montre. Malgré le fait que ça bouffait la batterie de mon téléphone assez vite (la faute au Bluetooth et à la connexion Wi-Fi 802.11b/g/n), c’était sympa de revenir un peu sur Polar, ma montre de prédilection étant la V800.

La M600 est fournie avec toutes les fonctions de Smart Coaching (sauf le Test orthostatique) et de suivi de l’activité. Elle ne compte pas avec la fonction « retour au point de départ », mais elle a Google Maps (et plein d’applis de fournisseurs tiers téléchargeables via Google Play).
En plus, c’est cool de voir mes messages, appels, mails, et même les WhatsApps apparaître sur l’écran. Le plus beau c’est qu’on peut envoyer des messages directement par la montre à travers la reconnaissance vocale, chose qui n’est pas possible chez la concurrence. On peut aussi passer des appels, mais pour répondre il faut le téléphone ou un casque Bluetooth. Et finalement, cerise sur le gâteau, on peut stocker de la musique via Bluetooth et la contrôler directement sur la montre. La M600 a 4GO de mémoire interne et 512 MO de RAM. Mais avec les applis installées il vous restera à peu près 2GO de mémoire pour la musique.


Tout cela est bien génial pour ceux qui adorent être connecté 24h/24h. Par contre, je trouve que ce modèle est plutôt éloigné du concept d'une vraie montre multi-sport comme on a connu chez Polar. On peut dire que la M600 est plutôt un gadget pour le running.

Pourquoi ?
  • Elle est complètement étanche (plongée jusqu'à 10 m, IPX8), mais elle n’affiche aucun indicateur de natation.
  • Pas compatible avec les capteurs vélo.
  • Pas de stop watch (utile surtout pour les coachs). 
  • Pas de verrouillage des touches.
  • Pas d’alertes sonores. Par contre elle vibre bien, et tout le temps, des fois juste parce que la fréquence cardiaque a bougé d’un cran (toujours dans la zone cible) sur les séances programmées sur Polar Flow. Ceci dit, il y a toujours un délai important pour capter les changements brusques de fréquence cardiaque; il faut apprendre à les anticiper.
  • Pas d’importation d'itinéraires.
  • Pas de bouton lap manuel (vraiment dommage pour les personnes comme moi qui préfèrent les laps pour les entraînements de fractionnée).
  • Aucune donnée n’est affichée en mode pause (même pas la fréquence cardiaque).
  • Son autonomie (2 jours/8h d'entraînement avec portable Android, 1 jour/8h d'entraînement avec portable iPhone) est correcte vu toutes les fonctionnalités mais j’ai quand même l’impression de la charger constamment, à côte de mon téléphone bien évidement ! 
  • Les séances sont programmables qu'avec Polar Flow sur l'ordinateur (même les intervals simples).
  • L'historique d'activités sur la montre se limite à une seule journée; pour voir le reste il faut ouvrir Polar Flow sur le téléphone ou sur l'ordi.
  • Sans le téléphone connecté via Bluetooth sur soi en permanence, elle perd pas mal d’intérêt. 

 

Conclusion : 

 

En résumé, je ne pense pas que la M600 deviendra ma nouvelle montre de prédilection. Mais elle va me manquer tout de même, hélas c’est une montre test. Ce qui m’a plu le plus, était l’affichage en couleur, les fonds d’écrans interchangeables, et le fait d’avoir Google Maps sur la montre (avec mon sens de l’orientation ça pourrait être utile un jour) ! Après on a aussi toujours les avantages de pouvoir télécharger des programmes d’entraînement pour préparer des courses et d’analyser le cardio d’une façon très complète comme ça a toujours été le cas chez Polar. Je serai heureuse de conseiller la M600 à tous mes clients qui, je sais, seront ravis de découvrir «une montre de sport connectée pour les sportifs les plus connectés» !

Venez nous voir chez Boutique Marathon pour connaître la Polar M600 en vraie ! Sinon, rendez-vous sur notre boutique en ligne.

Sunday, August 28, 2016

La Nike Lunarglide 8 mise à l'épreuve !


Ils avaient annoncé 37°C. J'ai regardé l'heure, 7h00. Ok, faut que j'y aille, "it's now or never." Comme d'hab, mon chéri allait s'occuper du bébé pendant que maman irai faire ce dont elle a besoin pour se défouler avant de commencer la journée.


Il faisait encore bon, pas plus de 26°C, mais il n’y avait personne en vue... ils ont raison, la plage c’est beaucoup mieux par ce beau temps. Cette fois ci, c'était le tour de la Nike Lunarglide 8 de m'accompagner sur la piste. J'avais eu la version 6 de la Lunarglide, alors rien à voir avec la nouvelle version ! Ce modèle n'était pas la meilleure chaussure pour moi, je l'avais trouvé un peu raide. Par contre, la stabilité était top et j'ai apprécié sa légèreté. 

Quand j'ai vu la Lunarglide 8 j'étais bluffée. Elle avait l'air encore plus légère et aérée qu'avant. En plus elle est très stylée, parfaite pour ceux qui cherchent la chaussure basée sur le look. Quand je l'ai mise aux pieds j'ai tout de suite découvert que j'avais bien vu. Le poids de ce modèle : 230g en taille 40 (8.5 US) femme. En plus, c'est un vrai chausson grâce à son empeigne tissée FlyMesh. Néanmoins, la semelle en Lunarlon me semblait beaucoup plus molle; pas forcément bon pour la stabilité et la réactivité de la chaussure... mais à voir !


Maintenant le bilan piste :

 

J'ai fait 15 x 30"/30" sur piste. J'ai tout de suite ressenti que la chaussure était trop souple à mon goût. Par rapport à d'autre modèles que j'ai bien aimé (comme la Brooks Pure Cadence, la Adidas Adizero Adios ou la Nike Zoom Elite) la semelle Lunarlon est beaucoup moins tonique. J'ai quand même apprécié le confort du chausson et la légèreté. J'ai aussi remarqué que la semelle est dotée d'une découpe laser au niveau du talon qui est sensé augmenter l'impulsion post impact. Cependant j'ai pas trop eu la sensation d'être propulsée vu que j'essaie toujours d'avoir une attaque medio-pied (là où il n’y a plus de découpe laser sur ce modèle).



Quant à la semelle extérieure avec ses coussinets 3D, elle a glissé légèrement sur les virages (la piste était un peu mouillée après l'arrosage de la pelouse). De plus, les petits cailloux se coincent souvent dans les plis, mais cela ne me dérange pas plus que ça. 


Hmm, ça ne serait pas mieux de tester la Lunarglide en footing... ?


Le lendemain on aurait encore dit un four dehors. Je suis quand même allée faire un tour du parc avec mon collègue Stef; on voulait travailler l'endurance fondamentale.

Même en footing j'avais encore l'impression que la semelle était trop moelleuse pour moi. Cependant, je me suis rendue compte que cette sensation est beaucoup plus importante sur l'avant du pied; on sent bien les pavés quand on court en ville et les cailloux sur les chemins. Par contre, le Dynamic Support n'est pas mal du tout. Je suis pronatrice (surtout au pied droit) et en footing je pose plus l’arrière du pied. J'étais agréablement surprise, l'affaissement n'est pas flagrant avec la Lunarglide. Regardez la vidéo ci-dessous pour découvrir le résultat de la petite analyse de foulée qu'on a réalisé.

En gros, la nouvelle Lunarglide 8 a subi beaucoup de changements qui ne sont pas forcément au goût de tous. Pas mal de gens ont manifesté un certain dédain par rapport au makeover de la chaussure. Mes collègues sont aussi du même avis, ce n'est pas que moi je le promets ! Malgré les petits bémols, la Lunarglide reste un des modèles incontournables de la marque à la virgule. Autrement, la stabilité est correcte et le modèle est adapté aussi bien aux foulées neutres qu’aux foulées légèrement pronatrices. Si vous cherchez une chaussure légère et confortable pour faire surtout des sorties d’entraînement sur route, alors la Lunarglide 8 est pour vous !



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Sunday, May 8, 2016

Le cardio et le secret du « negative split » !

C’est un dimanche matin. Je me réveille à l’aube comme d’habitude, même pas besoin du réveil. Depuis un moment je ne connais plus les grasses matinées, les petits gazouillis et braillements suffisent largement. Je prends un morceau de Bio Cake Coco Chocolat pas très cuit avec un thé vert, ça fait du bien de revenir à ses habitudes de sportive ! En même temps je m’occupe du biberon de ma puce qui s’impatiente. Décidément, le gâteau c’est que du cookie dough au milieu. Je le laisse de côté et finis de me préparer. Dans quelques heures j’allais tenter quelque chose que je n’avais pas fait depuis un an, parcourir 10 kms en mode compétition…

Depuis ma reprise, je me suis fixé l’objectif de faire très attention à mon cœur pour ne pas commettre l’erreur commune entre coureurs : courir excessivement trop tôt et se blesser à force. Et puis je ne suis plus dans un club et je m’entraîne seule régulièrement donc il fallait que je fasse très attention !

On a tous la tendance à sous-estimer le petit muscle dans notre poitrine qui est en effet le moteur de notre corps, le cœur. C’est lui qui s’occupe de procurer aux muscles le sang frais dont ils ont besoin pendant l’effort. Cela dit, en course à pied travailler l’endurance fondamentale est primordial pour progresser côté cardio. L’endurance fondamentale consiste en courir aux allures comprises entre 60% et 75% de la FCM (fréquence cardiaque maximale). Idéalement, l’endurance fondamentale doit comprendre 70% du volume de l’entraînement.

Par Photos Gui Fav
Au début c’était très difficile… pas dans le sens où j’étais à bout du souffle, mais parce que, bon, c’est chiant de courir à une allure d’escargot ! Et puis comme je faisais toutes mes séances avec la poussette, mon cardio montait très rapidement. Il fallait que je marche sur les montés pour rester à la bonne fréquence ! Heureusement cette étape ne dure que très peu de temps. Au fil des séances, le cœur devient plus musclé donc plus économique ; la fréquence cardiaque pour une intensité d’effort donnée devient de plus en plus basse. Aussi, l’organisme s’habitue à puiser dans les réserves de lipides en préservant ses réserves de glycogène.

Le jour des 10kms de Boulogne est arrivé plus vite que je ne l’aurais souhaité. J’ai songé à l’année précédente quand j’étais déçue de ma performance sur cette course, jamais j’aurais imaginé que c’était à cause d’une grossesse ! J’avais quand même fini la course aux alentours de 42.’ Pour la reprise, je ne me sentais pas capable de le faire en moins de 46.’ J’étais toujours déçue de ma fréquence cardiaque en footing mais j’avais tout de même augmenté le nombre de séances pour en faire trois par semaine (une séance footing d'endurance fondamentale, une séance fartlek, et une séance de fractionné sur piste) avec un jour de repos entre chaque et un peu de renforcement musculaire au moins une fois par semaine. Je cale mes séances comme je peux en utilisant même le temps de ma pause déjeuner au travail. Quant aux séances de renforcement, bébé s’est avéré très utile pour remplacer les haltères et elle adore la partie squats !

En revenant sur la course…

Je suis dans le sas de 45’ avec Stef et Mel. L’adrénaline remontait en attendant le coup de pistolet, j’étais détendue mais excitée en même temps. On est partis ensemble avec la masse de coureurs mais on a perdu Mel assez rapidement. Elle avait été malade et ne se sentait pas au top, mais quand je ne la voyais plus j’ai cru être partie trop vite. Heureusement, Stef était toujours en reprise depuis le marathon de Paris et a proposé d’être mon meneur d’allure.

On s’est fixé une allure entre 4’20 et 4’30/km  selon mes sensations et on voulait tenter le fameux mais rarement atteignable « negative split », soit courir la deuxième partie de la course plus vite que la première. Quand il m’a annoncé une allure de 4’15/km sur le 2éme km j’ai eu peur. La citation du grand coureur Steve Prefontaine : " The best pace is a suicide pace" / " La meilleure allure est une allure suicide," m’est venue à l’esprit. Je sentais bien que j’étais justement en train de suivre son conseil ! Mais en même temps je me sentais tellement bien que je voulais tenter le coup, j’étais en pleine transe…
Par Photos Gui Fav
Ça faisait un moment que le meneur de 45’ avait disparu, était-il devant ou derrière ? Je ne regardais pas ma montre pour profiter de la course au maximum sans me stresser, mais je demandais l’allure à Stef tous les kilomètres quand même. J’arrivais toujours à parler, c’était un bon signe… est-ce que ça voulait dire que je pouvais encore accélérer ? J’ai tout donné sur le dernier kilomètre en essayant d’ignorer les courbatures de l’acide lactique qui devenait de plus en plus présent dans tous mes muscles. Je n’en croyais pas mes yeux quand j’ai vu le chrono à l’arrivée…

Non seulement on a réussi à faire plus ou moins un negative split, mais on a bouclé la distance en 43’22, loin de mon objectif de 46’ ! C’est la première fois que je me sens vraiment satisfaite d’une course, même si le chrono est loin d’être un record personnel. J’étais contente que les séances aient porté leurs fruits et très reconnaissante envers Stef qui m’a aidé à tenir mon allure.



Après la course vient le footing de récupération. Celui-là aussi doit être en allure d’endurance fondamentale pour récupérer musculairement. Pendant ce temps, le corps recycle les déchets et produit de l’oxygène frais qui va accélérer la cicatrisation et les micro-lésions engendrées par l’effort.

Bon, maintenant que vous connaissez le secret du progrès, c’est à votre tour d’essayer ! 





Sunday, February 21, 2016

C’est la reprise ! Travailler la posture et la forme avant tout

Après plusieurs mois privée de la course à pied, je me demande si je suis toujours une vraie runneuse ! Autour de mon 5ème mois de grossesse j’ai arrêté ; pas parce qu’il y avait des risques mais parce que je n’avais plus de bonnes sensations. Il faut que la course reste une source de plaisir avant tout ! J’ai quand même continué le yoga et les séances cardio « spéciales femme enceintes ». Ça m’a beaucoup aidé pour rester en forme et, j’en suis sûre, pour avoir un accouchement plutôt « aisé » (entre guillemets hein !).

Petite parenthèse, je vous conseille vivement de suivre GymDirect sur D8 et en ligne si vous souhaitez faire des séances fitness depuis chez vous. Enceinte ou pas vous trouverez des cours adaptés à votre profil et vos besoins. Les séances fitness vous aideront à rester en forme en cas de coupure dans votre sport de prédilection, mais c’est clair qu’en complément c’est encore mieux !

Quand on reprend la course après une coupure importante, on ne sait pas trop comment s’y prendre. La tendance à repartir trop vite est habituelle, surtout parmi les coureurs les plus assidus. Et puis on se demande pourquoi on se blesse ! Pour moi la reprise est particulière parce que je passe mes journées avec mon bout de chou (elle n’avait qu’un mois et demie quand j’ai repris) donc je l’amène avec moi dans sa poussette.

Une autre parenthèse ! Pour les curieux sa poussette est la Chicco Activ3 avec trois roues et des bons amortisseurs pour cavaler sur tous les terrains ! 

Bon, ok je reviens au sujet ! Pour une reprise en douceur, je vous conseille d’abord de vous concentrer sur votre posture et votre technique de course avec quelques sorties tranquilles de pas plus de 30 minutes. Aussi, très important, il faut d’abord travailler le cardio avant de vous cramer à une allure de 20km/h. Donc quand je dis « tranquille » il ne faut pas que votre sortie soit une torture complète et que vous soyez essoufflé au bout de 5 minutes. Au fait, si vous avez une montre cardio pour vérifier que votre rythme cardiaque reste approximativement entre 55% et 65% de votre FC maximale c’est encore mieux. Le cardio est un sujet très vaste, mais aujourd’hui on va se concentrer sur la foulée.

Conseils pratiques pour une foulée correcte :

 

Vous avez vu ces gens au parc qui courent penchés en arrière comme si leurs jambes couraient plus vite qu’eux ? Bon, ne faites jamais ça ! Ou sinon le monsieur (ou la dame) qui court avec les bras sur les côtés raides comme des baguettes ? Euh … il faut balancer les bras pour avancer en fait ! Ou encore pire, les gens qui courent en attaquant avec le talon en premier…. C’est la pire chose que vous pouvez faire, le choc ira directement sur vos genoux et articulations !

Pour une posture idéale : Le corps est légèrement incliné vers avant (inclinaison harmonieuse de la tête aux pieds, c.à.d. sans angle au niveau du bassin). Le dos est droit (mais détendu) et les bras se balancent avec un angle d’approximativement 90° et en coordination avec les jambes (positionnées à l’opposé).

Quant à la foulée, idéalement on devrait attaquer le sol avec le medio pied (ou sur les pointes en sprint) comme si on était pieds nus. Mais si vous attaquez un peu avec le talon quand même (ça arrive surtout en footing) assurez-vous que, au moment du contact du pied au sol, votre corps soit aligné au-dessus de l'appui.

Finalement, la cadence de la foulée devrait être réduite autant que possible ; aux alentours de 180 pas par minute (3 par seconde).

Voici deux exemples de coureurs qui ont une foulée que j’appellerais « parfaite » !

Arnulfo Quimare, grand coureur Tarahumara du Mexique



Christelle Daunay, détentrice du record de France féminin du marathon

Maintenant que vous connaissez les astuces, il ne vous reste qu’à mettre tout ça en pratique. Mais ne vous en faites pas si votre foulée n’est pas celle d’Arnulfo dès le premier jour hein ! Pour avoir une foulée efficace la pratique est la clé du succès !

Je vous raconterai comment ma reprise se passe sur le prochain article. Avec un bébé qui réclame toute mon attention ce n'est pas évident d'avoir les mains libres pour écrire souvent !